Deux semaines après la parution de Handicap à vendre , une enquête consacrée aux établissements et services d'aide par le travail (Esat), l'Association nationale des directeurs et cadres d'Esat (Andicat) dénonce un « brûlot », construit à « grand renfort de contre-vérités, de fausses informations, de généralisations intentionnées, visant à manipuler le lecteur et à influencer son opinion ».
Dans son livre, le journaliste Thibault Petit évoque des structures avides de rentabilité, très éloignées de leur mission d’inclusion socioprofessionnelle de personnes handicapées. Pour Andicat, l’« argumentation déficiente et sans nuance » de l'auteur n'aurait d'autre but que de créer un « Esat gate », en surfant sur l’affaire Orpea.
Elle lui recommande plutôt de consulter le rapport des inspections générales, qui « érige l’Esat en "bouclier social", en étant des espaces de resocialisation de publics en voie de désaffiliation sociale ».
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