Sept mois après sa nomination le 5 mars 2025, Sarah El Haïry présente, dans un communiqué du 13 octobre, les premières actions engagées dans le cadre de ses fonctions de Haut-commissaire à l'Enfance.
Pour rappel, créé par un décret du 10 février 2025, le poste de Haut-commissaire à l'Enfance a pour vocation de contribuer « à la définition, la coordination, la promotion, la mise en œuvre et l'évaluation des politiques conduites en matière d'enfance, en particulier en matière de protection de l'enfance, de santé de l'enfant, de soutien à la parentalité, d'adoption, de petite enfance et d'accueil du jeune enfant ». Il inclut également une mission d'élaboration et de mise en œuvre des politiques conduites à l'égard des professionnels de l'enfance.
La mise en place du nouveau gouvernement Lecornu II ne semble pas remettre en cause son existence.
Depuis le printemps, plusieurs chantiers ont été lancés. Parmi eux, Sarah El Haïry met en avant la généralisation du contrôle d'honorabilité des encadrants. Le soutien au développement du maillage national des unités d'accueils pédiatriques enfants en danger (Uaped) se poursuit, avec un objectif affiché d' « une unité par tribunal judiciaire d'ici fin 2025. »
La Haut-commissaire évoque en outre sa participation au projet de loi sur la protection de l'enfance, qui devait initialement être porté par l'ancienne ministre des Solidarités. Mais la récente nomination de Catherine Vautrin au ministère des Armées laisse la présentation de ce texte en suspens.
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