Trois mois après sa nomination comme haute-commissaire à l’Enfance, Sarah El Haïry a, lors d’une audition devant la délégation aux droits des enfants de l’Assemblée nationale le 18 juin, détaillé ses missions et sa feuille de route. « L’objectif du haut-commissariat est de sortir des silos habituels afin de penser autrement les politiques publiques de l’enfance », dans le but de les « coordonner », a-t-elle ainsi expliqué.
Parmi ses priorités figurent le déploiement du service public de la petite enfance, la lutte contre les violences faites aux enfants ou la politique de soutien à la parentalité.
Interpellée à plusieurs reprises sur la situation critique de l’aide sociale à l’enfance (ASE), elle a indiqué qu’elle était, sur ce dossier brûlant, « au soutien » de la ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et de l’Autonomie qui a déjà pris des engagements.
Ainsi, en parallèle des discussions financières de Catherine Vautrin avec Départements de France, « une politique de prévention ambitieuse » est en train d’être travaillée portant sur l’accompagnement des familles, la détection des maltraitances ou la lutte contre la pauvreté enfantine. Sarah El Haïry a assuré aussi être mobilisée sur la mise en œuvre de la loi Taquet.
Et alors que la haute-commissaire est particulièrement présente dans les médias sur la tendance « No kid’s » dans certains espaces ou la question des écrans, elle a assuré que ces sujets étaient « complémentaires » avec celui de la protection de l’enfance. « C’est l’ensemble des enfants qui ont besoin d'être accompagnés et donc l'ensemble de ces sujets doivent être portés », a-t-elle conclu.
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