« Nos diplômes d’État [en travail social] n’existeront plus et deviendront à partir de 2029 des diplômes d’école enlevant tout caractère national », déplore le collectif d'associations et de syndicats (dont l'Anas, le SNUASFP-FSU, le SNPE…) opposé à ce chantier, après la publication des arrêtés actant la réforme des cinq diplômes de niveau 6.
Les organisations rappellent leurs principales critiques : la baisse du nombre d'heures de formation spécifiques à chaque métier, la suppression du mémoire de pratique professionnelle ou la liberté laissée aux centres de formation, source potentielle d'inégalités.
Dans un communiqué distinct, la Fédération nationale des éducateurs de jeunes enfants (Fneje) juge aussi sévèrement la méthode de la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) qui, « jusqu'au bout », « aura tenu à (...) mettre [les organisations professionnelles] à l'écart de cette réforme ».
Tout comme la CGT Santé et action sociale qui questionne « la légitimité démocratique » de ces textes publiés en plein renouvellement gouvernemental.
À lire également :

