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Brève22 août 2025
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Réforme des diplômes de travail social : la colère n’est pas retombée

« La mascarade a assez duré ! Nous ne transigerons pas ! ». La pause estivale n’a pas calmé la colère des organisations professionnelles et syndicales (dont l’Anas, la Fneje, le SNPE, l’IRE, la CGT Santé sociaux, Sud…) qui se sont opposées à la réforme des diplômes de niveau 6 du travail social pendant plusieurs mois.

Car, après le vote de la réforme le 2 juillet, ce sont les projets de référentiels de formation et de certification qu'elles contestent. Elles déplorent d'abord le calendrier de la concertation : après leur avoir envoyé les textes le 22 juillet, l'administration sollicitait un retour le 20 août, soit une période de congés pour la plupart des professionnels.

En outre, elles dénoncent des « erreurs et [des] confusions » dans les textes transmis. Sur l'organisation des formations, elles critiquent « des indicateurs hors-sol », la disparition du mémoire « au profit d’un contrôle continu qui [serait] propre à chaque centre de formation » ou encore « l’épreuve conclusive [qui] ne serait plus externalisée au rectorat ». Autant d'éléments qui « viennent acter la fin des diplômes d’État ».

Enfin, sur le fond, elles considèrent que « la dimension clinique [des] métiers n’est plus revendiquée et [que] la référence au travail social disparaît ».

Alors qu’une nouvelle réunion devait se tenir le 22 août à la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), elles exigent « les conditions d’une véritable consultation pour contribuer à une réforme des diplômes qui n’abandonne ni des conditions d’admission exigeantes et crédibles, ni des temps de formation théoriques et pratiques suffisants ».

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