Au lendemain du discours du Premier ministre, le 14 novembre aux Assises des Départements de France, les fédérations sanitaires et médico-sociales (FHF, FHP, Fehap, Fnehad) s'inquiètent des annonces concernant les agences régionales de santé (ARS).
Sébastien Lecornu a notamment indiqué vouloir « réformer » les ARS afin de donner plus de compétences aux départements.
Or, pour les fédérations, « il serait très dangereux de briser l’unité de fonctionnement de l’Assurance maladie et du système de santé, en confiant la régulation du premier recours au niveau départemental ».
En outre, « l’idée d’appauvrir l’Assurance maladie et la branche autonomie en transférant une part de la contribution sociale généralisée (CSG) aux départements risque d’accroître très fortement les inégalités territoriales, sans pour autant régler les questions structurelles de financement », poursuivent-elles.
Elles rappellent que « les ARS constituent un acteur structurant et stabilisateur de la régulation sanitaire et médico-sociale sur les territoires » et que « si certaines de leurs missions peuvent être recentrées sur leur cœur de métier, leur remise en cause fragiliserait la cohérence du pilotage de l’offre de soins et l’égalité d’accès des citoyens à la santé ».
Ainsi, pour elles, « la volonté légitime du Premier ministre de simplifier notre organisation administrative doit s’appuyer sur un travail de fond, concerté et pluriannuel, associant l’ensemble des parties prenantes ».
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