S'il est bien un soutien que le nouveau DG d'Orpea, Laurent Guillot, ne s'attendait pas à obtenir, au moins si rapidement, suite à la présentation de son plan de transformation, c'est celui des deux syndicats indépendants de la direction. Dans un communiqué, la CFDT et la CGT écrivent « valider cette nouvelle démarche dans les relations sociales qui doit permettre de prendre soin des personnels. »
L'ouverture de négociations sur les salaires – ce qui n'était pas arrivé depuis quinze ans – leur semble très positive. Les deux organisations qui avaient obtenu en septembre l'annulation des élections professionnelles, se réjouissent que le groupe revienne à sa vocation première, le soin et l'accompagnement.
Pour autant, la CGT et la CFDT ne donnent pas un chèque en blanc à la nouvelle direction. Elles insistent pour que le groupe se sépare de ses récentes acquisitions au Brésil, arrête son « expansion immobilière effrénée » et se recentre sur son activité historique. Les deux organisations demandent également qu'Orpea fasse preuve de transparence sur la situation de ses filiales dans des paradis fiscaux. En février dernier, CGT et CFDT avaient rendu public une étude démontant le fonctionnement très opaque de ce groupe de taille mondiale.
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