Le tribunal de proximité de Puteaux a annulé, ce 12 septembre, les élections professionnelles organisées en 2019 au sein du groupe Orpea, rapporte l'AFP.
Le recours émanait de la CGT, de la CFDT et de FO, qui dénonçaient « une multitude de "manipulations de la direction" », qui « aurait pu contribuer à changer les résultats du scrutin au bénéfice des syndicats maisons ». En cause, notamment, le syndicat Arc-en-ciel, réputé proche de la direction, qui a recueilli près de 60 % des voix lors des élections litigieuses.
Dans leur rapport publié en avril, les inspections générales des affaires sociales et des finances avaient d'ailleurs relevé qu'il est « probable que la direction entretienne de facto des relations plus étroites avec Arc-en-ciel ». Elles s'étaient également étonnées qu'il n'existe qu'un seul comité social et économique (CSE) au sein du groupe, une situation pouvant « réduire la capacité d'action des syndicats ».
Précisons que la CGT et de la CFDT ont également déposé plainte auprès du parquet de Nanterre, notamment pour « discrimination syndicale ».
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