La Fehap et la FHF demandent au gouvernement et aux parlementaires un projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2026 « à la hauteur des enjeux » pour les établissements sanitaires et médico-sociaux.
Pour le secteur médico-social, il est notamment déploré la « suppression du fonds d’urgence de 300 M€, indispensable à la survie de nombreux établissements médico-sociaux aujourd’hui en déficit du fait de la non-prise en compte de l’inflation ». Rappelons qu'en 2025 la LFSS prévoyait un fonds d'urgence de 300 M€ pour les Ehpad en difficulté.
« Le rétablissement de cette enveloppe pour 2026 constitue une priorité absolue », soulignent les deux organisations.
À cette réfaction de crédits en 2026 s'ajoute l'augmentation de 80 % de la réserve prudentielle en 2025 qui a abouti à ne pas verser 241 M€ aux établissements médico-sociaux. La Fehap et la FHF demandent de « réaffecter cette réserve à un plan pérenne d’investissements immobiliers et technologiques, indispensables pour faire face aux transitions démographique et écologique. »
Dans ce contexte d'incertitude, les deux organisations demandent au gouvernement de publier « sans délai » les conclusions de la mission Igas sur le sous-financement de l'inflation et des mesures salariales « dont les résultats doivent permettre d’orienter rapidement les solutions correctrices. »
Le PLFSS sera examiné en séance publique, en nouvelle lecture à l'Assemblée nationale, à partir du mardi 2 décembre ; un vote sur l'ensemble du texte est prévu le 9 décembre.
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