Chaque année, l'Assurance maladie établit un bilan du nombre et de l'évolution des accidents du travail et des maladies professionnelles (AT-MP).
Son rapport annuel 2024 révèle que le secteur médico-social – qui englobe l'hébergement médico-social et social, l’action sociale sans hébergement et les activités pour la santé humaine – « reste le plus concerné » par les accidents du travail en lien avec des affections psychiques et/ou des risques psychosociaux (RPS). Il « concentre 33,8 % de ces accidents en 2024, alors qu’il emploie environ 10,9 % des salariés ».
Le rapport note également que, dans le secteur « hébergement médico-social et social », 588 AT ont concerné des intérimaires.
Ce secteur représente par ailleurs celui qui déclare le plus de salariés exposés à des facteurs de risque (travail de nuit, travail en équipes successives alternantes, travail répétitif, bruit, travail en milieu hyperbare et températures extrêmes). Principaux facteurs déclarés : « travail de nuit » et « travail en équipes successives alternantes ».
Pour mémoire, l'exposition à ces facteurs de risque ouvre, pour les salariés concernés, des droits au titre du compte professionnel de prévention (C2P ou « compte pénibilité »). Il leur permet d’acquérir des points pouvant être utilisés pour « financer une formation professionnelle ou une reconversion professionnelle, effectuer un temps partiel sans perte de rémunération ou partir à la retraite de manière anticipée », rappelle l'assurance maladie.
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