La diffusion, par France info le 9 décembre, d'une vidéo montrant un enfant tondu par ses éducateurs dans un foyer de l'aide sociale à l'enfance (ASE) à Paris, géré par l’association Jean-Cotxet, a suscité la consternation de la part d’acteurs politiques, institutionnels et de professionnels.
La députée Isabelle Santiago se dit « indignée » et prévient qu’elle rencontrera la direction de la structure. Elle attend aussi de la justice - saisie de l'affaire - qu’elle fasse « toute la lumière » sur l'évènement.
« Nous allons nous autosaisir de cette situation », a, de son côté, déclaré sur RMC la Défenseure des droits, Claire Hédon. « Il y a l'acte lui-même qui est effectivement monstrueux, il y a le groupe WhatsApp (sur lequel la vidéo a été diffusée, N.D.L.R.) avec quasiment personne qui réagit sauf une éducatrice, (...) c'est toute cette chaîne qui a dysfonctionné », a-t-elle déclaré.
Dans un message publié sur Linkedin, le président de l’Adepape 13, Hamza Bensatem, dénonce « des violences institutionnelles claires et graves » qui « laissent des traces durables ». Il appelle à « collectivement faire mieux » et, en particulier « former mieux » les professionnels.
Jugeant cette vidéo « insupportable », la Haute-commissaire à l’Enfance, Sarah El Haïry, précise toutefois « qu’elle ne doit pas salir toute une profession qui, chaque jour, tient debout des enfants déjà fragilisés ».
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