Dans un rapport rendu public le 22 novembre, la Cour des comptes analyse le recours au télétravail dans la fonction publique après la crise sanitaire.
Elle constate que le télétravail « reste limité, pour l’essentiel, aux activités administratives sans contact avec le public ». Par exemple, dans la fonction publique hospitalière (FPH), les personnels en contact avec les patients ou les résidents en sont exclus « par principe ».
Le télétravail peine, par ailleurs, « à émerger comme un moyen d’améliorer le service rendu à l’usager ». D'autant qu'il se heurte à la problématique de la « fracture numérique », touchant en particulier les personnes précaires.
Le rapport identifie néanmoins des situations dans lesquelles le télétravail peut contribuer à renforcer le service aux usagers : élargissement des plages horaires de contact et développement du recours à la visioconférence, en complément de l’accueil physique et téléphonique.
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