La direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) a récemment publié une étude sur le télétravail durant la crise sanitaire et notamment, sur les pratiques de télétravail en janvier 2021. À cette date, 27 % des salariés le pratiquent, contre 4 % en 2019.

L’étude distingue cinq groupes de télétravailleurs, selon leur pratique du télétravail : les « exclusifs », « intensifs », « vulnérables », « occasionnels » ou « exceptionnels ».

Les professionnels de l’action sociale se retrouvent plus souvent dans le groupe des « vulnérables », ou dans celui des « exceptionnels » : les premiers télétravaillent majoritairement entre un et quatre jours par semaine en janvier, mais « n’ont eu qu’une pratique hybride du télétravail et pour de courtes durées » pendant la crise sanitaire, et très peu d’expérience avant. Ils doivent s’adapter aux outils numériques. Ils sont dits « vulnérables » en raison des difficultés matérielles qu’ils rencontrent dans le travail à distance (problèmes de connexion, d’applications numériques, de matériel).

Les seconds ne pratiquent plus du tout le télétravail en janvier ; leur « expérience du télétravail s’est limitée à la période de crise en 2020 ». Leur activité ne fait pas « l’objet de contrôle ni de suivi informatique », et ils « bénéficient peu d’une prise charge du télétravail de la part de leur employeur ».