Pour prévenir la délinquance des mineurs et la récidive, il faut agir contre le décrochage scolaire et mieux préparer leur réinsertion. Tel est, en substance, le message délivré par un rapport du Sénat.
Les services de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) jouent un rôle « essentiel » dans la prise en charge des mineurs délinquants. Toutefois, pointent les rapporteurs, le manque d'éducateurs spécialisés et parfois de moyens allongent les délais de mise en œuvre des mesures éducatives et peuvent conduire à une dégradation de leur situation. Ils déplorent en outre la « focalisation trop importante » sur les centres éducatifs fermés (CEF) et préconisent de « réorienter » les moyens destinés à la création de nouvelles structures vers d'autres mesures.
Une recommandation avec laquelle la Cnape est en désaccord. « Bien qu'en proie à des dysfonctionnements dans certains territoires », les CEF « sont une réponse pertinente pour des jeunes à problématiques multiples », affirme la fédération.
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