Pour la deuxième année, l'école de Roubaix propose une formation gratuite aux concours d'éducateur et de directeur des services de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). L'occasion de s'ouvrir à de nouvelles vocations.
Léda Cardot n’en revient toujours pas. « J’ai fait du droit pendant quatre ans : c’est fou que je n’aie jamais entendu parler de la PJJ ! » Pour cette étudiante de 25 ans, la protection judiciaire de la jeunesse ne s’est révélée qu’après l’abandon de son master en droit pénal et sciences criminelles, à Toulouse.
Il aura fallu qu’elle se fasse assistante d’éducation, dans un collège en zone d’éducation prioritaire, près de Bordeaux, pour rencontrer des jeunes suivis en nombre par la protection de l’enfance. « Je me suis alors intéressée à la PJJ… Et j’ai découvert le métier de directeur des services. » Voilà comment Léda Cardot s’est décidée à rejoindre, en avril 2022, la « classe prépa talents », que venait d’ouvrir l’École nationale de la PJJ (ENPJJ) avec l’université de Lille.