Sept organisations (Mutualité Française, Association des assureurs mutualistes, CFDT, Fehap, Uniopss, UNPS et Unsa) ont lancé, le 17 novembre, les États généraux de la santé et de la protection sociale. Cette mobilisation « invite les citoyennes et citoyens, ainsi que les professionnels de santé et de l’accompagnement, à s’exprimer sur notre système de santé et de protection sociale en vue de le réformer ».
Le but ? Faire de la santé et de la protection sociale « une priorité du débat public » et « sortir du prisme réducteur de la seule approche budgétaire ». Les travaux porteront sur un large éventail de thèmes : grand âge, prévention, handicap, santé au travail, gouvernance, financement, santé mentale, petite enfance, innovation numérique, accès effectif aux soins ou encore répartition des responsabilités entre public, privé à but lucratif et non lucratif. « Tous les sujets seront mis en débat, sans tabou ni totem », assurent les organisateurs.
Une première phase de consultation en ligne, du 17 novembre 2025 au 17 février 2026, « servira à la co-construction de propositions concrètes. » Les professionnels de santé et de l'accompagnement sont invités à y participer.
De mars à juillet 2026, une phase de co-construction permettra « de formaliser des solutions » et enfin, une phase de « convergence », de juillet à novembre 2026, aboutira à une série de propositions destinées à nourrir le débat public « alors que 83 % des Français assurent que les propositions que feront les candidats à la présidentielle dans ce domaine auront un impact important sur leur vote », soulignent les fédérations en s'appuyant sur un sondage Odoxa réalisé pour les États généraux.
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