La fondation Droit d'Enfance tire la sonnette d'alarme concernant la dégradation de la santé mentale des jeunes confiés à l'aide sociale à l'enfance (ASE), qui représenteraient « 50 % des jeunes hospitalisés en psychiatrie ». Sans compter les enfants porteurs de troubles ou de handicaps non diagnostiqués.
Elle pointe le manque de prise en charge adaptée des jeunes concernés : baisse du nombre de pédopsychiatres, longs temps d'attente pour obtenir un rendez-vous en centre médico-psychologique (CMP), insuffisance des places dans des structures adaptées de type Ditep.
Face à cette situation, Droit d'Enfance formule plusieurs propositions, qui seront présentées de façon détaillée dans un plaidoyer à paraître début 2026. Elle préconise d'ores et déjà, par exemple, de réaliser un bilan de santé mentale pour les enfants confiés à l'ASE, en plus du bilan de santé physique déjà prévu (mais « pas systématiquement réalisé dans 1/3 des départements »).
Sur le même sujet, l'Unccas propose cinq recommandations pour agir collectivement en faveur de la santé mentale des jeunes en outre-mer, issues de son enquête menée auprès des CCAS et CIAS ultramarins (généraliser les formations aux premiers secours en santé mentale auprès des acteurs locaux, etc.).
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