Trois jours avant la Journée internationale des droits des enfants du 20 novembre, le collectif rassemblé au sein de la Dynamique pour les droits des enfants a remis à Sarah El Haïry un rapport dénonçant l'impact de l'instabilité politique et des coupes budgétaires sur les plus jeunes.
La Dynamique pour les droits des enfants, collectif de 29 organisations, a transmis le 17 novembre à la Haut-commissaire à l’Enfance, Sarah El Haïry, l'édition 2025 de son observatoire qui mesure « les avancées, les stagnations et les reculs dans la mise en œuvre des politiques publiques de l’enfance ».
Et son constat est plutôt sévère : « L'instabilité politique que connaît la France depuis plus d’un an n'a pas favorisé la continuité de son action en faveur des droits de l'enfant et a conduit à une raréfaction des initiatives dans ce domaine ».
Pire : « Depuis la crise sanitaire et sous l’effet des crises multisectorielles (politiques, économiques, sécuritaires, etc.) qui ne cessent de se multiplier, [les] vulnérabilités ont encore été amplifiées : augmentation significative des maltraitances, isolement, décrochage scolaire massif et inégalités renforcées ».
Ainsi, « 600 000 enfants supplémentaires ont basculé dans la pauvreté », leur nombre passant à 3 millions, soit un enfant sur cinq.

