Des professionnels volontaires se réunissent depuis mars pour co-construire une convention sur l'intelligence artificielle (IA) dans le travail social, sous l'égide de la DGCS et du LaborIA. L'objectif ? Définir les usages de cette technologie en plein essor, sans trahir les fondements de leurs métiers.

« L'intelligence artificielle peut-elle devenir un outil pertinent pour le travail social ? Un levier d'appui pour les professionnels ? Un facilitateur de parcours pour les personnes accompagnées ? » Des questions soulevées par Jean-Benoît Dujol, directeur général de la cohésion sociale (DGCS), lors d'un webinaire organisé le 20 juin par la DGCS et LaborIA (le laboratoire de recherches de l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique et du ministère du Travail, consacré à l'IA dans le travail).

Depuis l'émergence de ChatGPT en 2022, les usages de l'intelligence artificielle (IA) se sont massivement diffusés. Entre curiosité et inquiétudes, les travailleurs sociaux ne sont pas restés à l'écart. Que signifie intégrer l'IA dans un métier centré sur la relation humaine ? Peut-elle devenir un outil de soutien sans trahir l'éthique professionnelle ?

Pour répondre à ces enjeux, la DGCS et le LaborIA ont lancé en mars dernier une démarche visant à construire une convention professionnelle sur l'usage de l’IA dans le travail social avec 25 professionnels du secteur. À mi-parcours, ils présentent l’avancée des travaux concernant le futur document cadre.