La Conférence nationale de santé (CNS) « exprime sa vive préoccupation » sur les conséquences de la réforme des retraites, adoptée définitivement sans vote le 20 mars, pour les professionnels de santé, du social et du médico-social.
Elle s'inquiète de l'impact du décalage de deux ans de l'âge de départ à la retraite, qui touchera également ceux bénéficiant de possibilités de départs anticipés (aides-soignants de la fonction publique par exemple). Ces professionnels, « nombreux dans le secteur de la santé, du handicap et de l’enfance », sont exposés à des « facteurs majeurs d’usure professionnelle, physique mais aussi psychique ». Ils s'estiment ainsi « moins souvent capables » d’exercer leur métier jusqu’à la fin de leur carrière, relève la CNS.
Elle pointe également la situation des aides à domicile qui, avec leurs carrières hachées et les temps partiels contraints, « ne rentreront pas dans la catégorie des bénéficiaires du minimum envisagé à 1 200 € pour des carrières complètes ».
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