Le 8 décembre, la ministre Charlotte Parmentier-Lecocq a reçu les organisations du grand âge pour les rassurer sur les évolutions de l'organisation médico-sociale. Selon le président de l'Uniopss, la décentralisation totale vers les départements n'est qu'une hypothèse. Daniel Goldberg plaide plutôt pour un renforcement de la 5e branche.
Depuis deux ans, malgré la promesse (toujours non tenue) d’une loi de programmation sur le grand âge, aucune évolution majeure n’avait été proposée pour les personnes âgées vulnérables. Ni la crise du recrutement, ni les suites du scandale Orpea, ni la fragilisation des services à domicile n’avaient suscité de réponse à la hauteur des enjeux. Les lignes seraient-elles enfin en train de bouger ?
Trois annonces en un mois
Depuis la formation du gouvernement Lecornu 2, trois annonces successives semblent marquer un retour de l'État sur le dossier. D'abord, le 14 novembre à Albi, le Premier ministre s'est engagé, devant les présidents de département, dans le cadre d'un nouvel acte de décentralisation, à transférer davantage de compétences sanitaires et médico-sociales aux départements.

