« Face à l’enchaînement des réformes » qui concernent les établissements et services d’aide par le travail (Esat), l’Association nationale des directeurs et cadres d’Esat (Andicat) s’inquiète de leur financement. En particulier, les mesures de la loi « plein emploi » qui vient d'être publiée au Journal officiel, « auront des effets conséquents sur la situation économique des Esat », explique-t-elle dans « une prise de position », diffusée le 11 décembre.
Dans l'attente des conclusions de la mission des inspections générales (Igas/IGF) prévues en janvier, Andicat formule plusieurs demandes. Elle souhaite d’abord que les « transformations se déploient de manière progressive ». Elle plaide en particulier pour que l'augmentation du taux de rémunération des travailleurs à la charge des Esat se fasse par « paliers ».
Plus globalement, elle réclame un nouveau « plan d’accompagnement des Esat » doté d’une « enveloppe suffisante », soit supérieure aux 15 millions d’euros du précédent fonds (Fatesat) qui s’est, selon l’association, révélé insuffisant.
Enfin, Andicat demande « des garanties quant à l’implication des Esat dans le réseau France travail » et souhaite que les établissements « soient impliqués activement dans les modèles qui seront initiés dès 2024 dans les territoires pilotes ».
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