« Pour ne pas générer davantage de déceptions dans un secteur en grande difficulté cette réforme doit être porteuse d’annonces concrètes pour les personnes âgées, familles et professionnels. » Cette réaction de l'association de directeurs AD-PA résume assez bien la tonalité des réactions à l'annonce, le 4 avril, de la réforme pour le grand âge.
L'autre organisation de directeurs, la Fnadepa, ne dit pas autre chose, estimant que « la société ne pourra faire l'économie d'une réforme majeure à court terme ni d'un financement à hauteur des préconisations du rapport Libault ». Sans cela, la fédération présidée par Jean-Pierre Riso pense que tout le système d'accompagnement des personnes âgées sera « en péril ».
De façon très concrète, l'AD-PA énumère quatre mesures à mettre en place de façon urgente, parmi lesquelles la possibilité de recruter des professionnels du secteur socioculturel, ou la délivrance de crédits permettant de mettre en place la journée continue dans l'aide à domicile.
À noter que la Fehap a réagi à la proposition de loi sur le bien vieillir, actuellement en discussion à l'Assemblée nationale, en demandant la mise en place urgente de quatre mesures : financer la prévention de la perte d'autonomie dans les résidences autonomie ; mieux coordonner l'ensemble des acteurs sur les territoires ; réformer l'aide sociale à l'hébergement et les règles de la tarification des établissements ; permettre aux publics précaires vieillissants de bénéficier des dispositifs d'aide au grand âge.
À lire également :