Le 16 juillet, Élisabeth Borne (Éducation nationale), Marie Barsacq (Sport, Jeunesse, Vie associative), et Astrid Panosyan-Bouvet (Travail), ont présenté, au Comité national pour l’emploi (CNE), les « orientations de la stratégie gouvernementale en faveur l’emploi des jeunes. »
Celle-ci est structurée autour de trois axes : mieux orienter, former et informer les jeunes sur les métiers qui recrutent, renforcer les liens avec les entreprises et « prévenir les ruptures , accompagner les jeunes fragiles, promouvoir des parcours intensifs d’insertion ».
Parmi les mesures annoncées : proposer aux lycéens professionnels en dernière année des ateliers collectifs et des entretiens individuels avec France travail et les missions locales (dispositif Avenir Pro), « systématiser une expérience en entreprise dans les deux premiers mois du contrat d’engagement jeune (CEJ) » ou encore « développer et mobiliser les solutions de parcours intensifs pour les jeunes les plus éloignés de l’emploi » (services civiques, écoles de la deuxième chance, etc.).
La mise en œuvre de cette stratégie « sera pilotée en lien étroit avec les acteurs de terrain » (associations, régions, missions locales…), précisent les ministres dans leur communiqué.
L’Union nationale des missions locales (UNML), qui a participé à la concertation, estime que « les pistes d’action [...] doivent être enrichies et amendées dès septembre prochain avec les différents acteurs contributeurs ». Elle propose aussi de « travailler à un accord-cadre national entre le réseau pour l’emploi (RPE) et l’Éducation nationale, ainsi qu’entre le RPE et l’Enseignement supérieur, afin de dresser une feuille de route nationale déclinable et adaptable territorialement. »
À lire également :