Les associations régionales des missions locales (ARML) « constituent un échelon important d’appui aux missions locales, en lien avec les services de l’État ». Elles ont notamment la responsabilité de relayer les politiques publiques d'accompagnement des jeunes vers l'emploi et de soutenir leur mise en œuvre. À ce titre, elles reçoivent un soutien financier de la part de l'État.
Dans une instruction publiée le 15 juillet, la Délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) redéfinit les axes et objectifs à prioriser pour un financement par l’État. Les actions doivent notamment viser à « assurer la coordination et l’animation opérationnelles du réseau des missions locales sur le territoire régional » et à « renforcer la professionnalisation du réseau » (par exemple, mettre en place un plan régional de formation pour les salariés de missions locales).
Ces actions doivent être formalisées dans le cadre d'une convention pluriannuelle d'objectifs, dont l'instruction propose un modèle pour la période 2025-2027.
Elles doivent en outre présenter « un lien avec le référentiel de labellisation » des missions locales et ARML, déployé depuis 2022, souligne la DGEFP. Elle estime qu'il est « nécessaire que le réseau s’empare pleinement de cet outil », qui vise « l'amélioration continue de l’offre de services proposée aux jeunes accompagnés, aux partenaires du réseau, aux institutions et financeurs ainsi qu’aux entreprises ».
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