Dans un communiqué conjoint, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) et l'Union nationale pour l'habitat des jeunes (Unhaj) font part de leur volonté de rencontrer les ministres en charge du Travail, de l’Emploi et des Solidarités.
L'enjeu ? L'accompagnement des jeunes en difficulté. Jusqu'à l'an dernier, ce public pouvait bénéficier des contrats d'engagement jeune - jeunes en rupture (CEJ-JR). Toutefois, ce dispositif est désormais remplacé par la nouvelle « offre de repérage et de remobilisation » (O2R) issue de la loi pour le plein emploi et destinée aux publics très éloignés de l'emploi, tels que les jeunes en rupture. Celle-ci est portée par des organismes sélectionnés dans le cadre d'appels à manifestation d'intérêt (AMI) régionaux.
Or, notent les associations, les O2R « ne ciblent plus spécifiquement les jeunes ». En outre, elles « ne garantissent pas aux acteurs de jeunesse les moyens de leurs actions et mettent en péril la continuité de l’accompagnement des jeunes ».
L'Unhaj et la FAS demandent donc la reconduction des financements des projets CEJ-JR, par la voie d'AMI relatifs à des offres de repérage et de remobilisation spécifiquement dédiées à la jeunesse (O2R-jeunesse) ou « par tout autre moyen qui permettrait de pérenniser les actions engagées ».
Cela est déjà le cas dans certains territoires, dans lesquels « des services de l’État ont en effet pris l’initiative de flécher l’O2R vers les jeunes », soulignent les associations (métropole du Grand Nancy et département d’Indre-et-Loire par exemple).
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