Diffusé par la Cnape (fédération d'associations accompagnant les enfants et jeunes en difficulté), le plan stratégique national 2019-2022 de la Direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) « a pour objectif premier d'accompagner les réformes issues de la loi de programmation pour la justice ». Au premier chef : la mise en place, à compter du 31 mars 2021, du code de la justice pénale des mineurs.
Ce plan se découpe en trois axes, accompagnés d'actions à mettre en place :
- un « nouveau cadre juridique et organisationnel pour une action plus efficace » (accompagner les professionnels pour intégrer le nouveau code…) ;
- des méthodes éducatives portées par l'institution, adaptées aux besoins des jeunes et aux enjeux de la société (actualiser le référentiel d'activité et de compétences pour chaque fonction éducative par exemple) ;
- une gouvernance rénovée pour favoriser les initiatives et évaluer l'action (comme capitaliser les bonnes pratiques et les pratiques innovantes).
« Il convient de relever la volonté de renforcer la complémentarité avec le service associatif habilité, et l'inscription de la PJJ dans la stratégie de protection de l'enfance », souligne la Cnape. Qui annonce être vigilante quant à « la réorganisation des cadres de la PJJ (périmètre et modalités), l'association renforcée de la famille à la construction du projet de l'enfant, le renforcement de la promotion des manifestations nationales ainsi que l'accompagnement du plan CEF ».