Quelques centaines de personnes étaient réunies à Paris, à l’appel du collectif des "400 000", pour interpeller le gouvernement sur la crise de la protection de l’enfance. En parallèle, la CGT, Sud et des collectifs de travailleurs sociaux ont défilé contre "la politique des patrons".
« Sortir un enfant du danger, c’est sans délai », « prévenir aujourd’hui, c’est moins de placements pour demain ». Ce 15 mai, les pancartes bleues et jaunes du collectif des « 400 000 » étaient à nouveau dans les rues de huit villes de métropole ainsi qu’à Mamoudzou (Mayotte) pour interpeller le gouvernement sur l’urgence d’agir pour la protection de l’enfance.
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Pique-nique à Paris
À Paris, pour cette deuxième journée de mobilisation en moins d’un an, les représentants des quelque 70 organisations du collectif s’étaient réunis pour un pique-nique sur la pelouse faisant face à l’imposant Dôme des Invalides.
Au total, entre 400 et 500 personnes avaient fait le déplacement, au milieu desquelles on pouvait apercevoir des personnalités comme le président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Thierry Beaudet, ou la présidente du Conseil national de la protection de l’enfance (CNPE), Anne Devreese.
Cette fois-ci, l’évènement n’aura pas fait l’objet d’un défilé en chansons mais d’un rassemblement convivial autour d'une exposition de photos et de stands ludiques pour sensibiliser à la réalité des jeunes protégés. Devant un amoncellement de doudous entouré de deux énormes ours en peluche, les participants qui le souhaitaient étaient invités à prendre la parole.