Une instruction du 10 juin 2025 fixe les orientations des politiques soutenues, en 2025, par le Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD). En baisse, son budget s'établit cette année 74,4 millions d'euros (contre 87,4 M€ en 2024).
Dans l'instruction, Bruno Retailleau insiste auprès des préfets : « Les jeunes doivent clairement être prioritaires dans les actions que vous entendrez soutenir. » Il appelle notamment à accorder « la priorité aux actions visant à lutter contre la prostitution des adolescents ».
Le ministre de l'Intérieur demande aux préfets de concentrer les crédits sur le soutien à la parentalité. « La responsabilisation des parents est un axe majeur des politiques de prévention pour cibler plus fortement l’enfance délinquante et la prévention des conduites addictives », peut-on lire dans l'instruction.
Autre priorité : la prévention des violences intrafamiliales. Les préfets devront « rechercher sur la durée les cofinancements des collectivités locales, en vue d’assurer la pérennité des postes d’intervenants sociaux en commissariat et en gendarmerie (ISCG). »
En matière de prévention de la radicalisation, Bruno Retailleau appelle les préfets à « cibler en priorité [...] les actions locales d’accompagnement médico-psychologique et socio-éducatif pour les mineurs de retour de zones sensibles » ou encore « les interventions de professionnels de la santé mentale en cas d’indisponibilité des dispositifs de droit commun ».
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