Les préfets doivent réaliser, pour le 15 janvier 2025, un « plan d'action départemental de restauration de la sécurité du quotidien », enjoignent dans une circulaire du 19 novembre les ministres Bruno Retailleau (Intérieur) et Nicolas Daragon (Sécurité du quotidien). Objectif : « obtenir des résultats concrets sur la sécurité et sur le recul de la délinquance ».
Ce plan devra notamment comporter un diagnostic territorial analysant le profil des délinquants (mineurs, multiréitérants, prééminence des trafics de produits stupéfiants, etc.), la typologie des infractions commises ou encore la cartographie des sites nécessitant une action prioritaire (« points chauds » particulièrement criminogènes…). Il devra correspondre aux problématiques observées dans le territoire.
Chaque plan devra décliner les dispositifs qui seront mis en œuvre par les préfets, à leur initiative. Ils pourront notamment « prioriser » les mineurs délinquants réitérants, « sans préjudice des prérogatives de l'autorité judiciaire », en choisissant une approche partenariale large, « visant à apporter les réponses de fond comme d'urgence, y compris en lien avec les acteurs de la santé mentale ».
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