Demain ne peut pas ressembler à hier. Autrement dit, on ne peut pas penser aujourd'hui les métiers de l'accompagnement humain comme on le faisait voici deux ans, avant le début de la crise sanitaire. Sur la base de cette réflexion, l'Union nationale de l'aide, des soins et des services aux domiciles (UNA) formule 22 propositions qui « soutiennent l’idée d’un service d’accompagnement à l’autonomie de demain, d’une réforme ambitieuse de la structuration et du financement des services, du renforcement de l’attractivité des métiers et d’une revisite de la gouvernance du secteur ».
Sans grande surprise, on pourra ainsi lire que l'UNA souhaite « déployer une réponse globale, évolutive et coordonnée aux besoins », « développer l'offre de soutien aux aidants » ou bien encore « améliorer les conditions de travail des salariés ». De façon plus détaillée, la fédération associative veut mettre le paquet sur « l'accès des familles aux interventions médico-sociales en périnatalité », tout comme l'appui à la parentalité des familles dont l'un des membres est concerné par le handicap.
En termes de financement, l'UNA demande à ce que soit pris en compte « le coût complet des services » – sans proposer de chiffrage. Concernant les professionnels, elle espère « une vraie politique de recrutement » et des évolutions dans l'offre de formation.
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