À l'occasion de la 5e semaine nationale des pensions de famille, qui se déroule jusqu'au 25 mai, la Délégation interministérielle à l'hébergement et à l'accès au logement (Dihal) diffuse un guide consacré à la question de la prise en compte des résidents et du développement de leur pouvoir d'agir. Élaboré par l'association Peuple des villes, le document fait suite à son rapport de 2024 sur ce même sujet.
En pension de famille, « la voix des personnes en situation de pauvreté ou de vulnérabilité peine à se faire entendre », est-il souligné. Une difficulté renforcée notamment par le fait qu'elles « ne se sentent pas forcément légitimes à s’exprimer », souligne le guide.
En parallèle, faciliter leur prise de parole demande de trouver un équilibre. En effet, « dès lors que la participation se transforme en obligation, cette bonne intention est souvent contre-productive », alerte de nouveau l'association. Alors, « en contrepoint des instances de participation institutionnelles » (conseil de la vie sociale…), elle encourage les espaces d'échanges informels qui ouvrent la possibilité d'une expression « plus libre et authentique ».
Pour « redonner leur place » aux personnes en pension de famille, le guide rappelle quelques techniques, dont la théorie du « rétablissement ». Une approche qui permet « de favoriser l’engagement actif de la personne dans son accompagnement, le respect de ses choix et de ses désirs ».
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