Lancé en 2022, le contrat d'engagement jeune (CEJ) fait l'objet d'une étude de la Dares portant sur l'accompagnement des bénéficiaires sur les deux premières années. Une grande majorité des jeunes est engagée dans un accompagnement d'au moins quinze heures par semaine. Mais les parcours sont très diversifiés.
Le contrat d'engagement jeune (CEJ), qui a remplacé en mars 2022 la garantie jeunes, entend remettre en marche des jeunes entre 16 et 25 ans, ni en étude, ni en emploi, ni en formation (Neet), notamment grâce à un accompagnement délivré soit par une mission locale, soit par France travail.
Cela passe essentiellement par un programme coconstruit entre le jeune et le conseiller autour d'activités d'une durée de 15 à 20 heures hebdomadaires. Celles-ci peuvent prendre des formes différentes : entretiens, ateliers, démarches, expériences professionnelles.
Une exigence qui a inspiré la réforme en cours du RSA, qui prévoit que chaque allocataire doit participer à des activités pour au moins 15 heures par semaine.
Durée de sept mois
Après avoir évalué le nombre de jeunes concernés, la Dares a conduit une étude plus qualitative sur les vingt premiers mois du CEJ, dont les résultats ont été publiés fin avril 2025.