Face à « l'intensification des faits de violence avec arme commis par des mineurs ou de très jeunes majeurs » (attaques au couteau notamment), le ministre de la Justice veut renforcer la réponse pénale.
Ainsi, lors de la commission d'infractions de port et transport d'arme de catégorie D (poignard, matraque, poing électrique…), Gérald Darmanin invite les parquets à veiller « à ce que des procédures soient diligentées de manière approfondie » de façon notamment à éclairer la personnalité et l'environnement du mineur.
Afin, au besoin, « d'engager très rapidement une prise en charge éducative et/ou sanitaire ». En effet, certaines attaques récentes ont été perpétrées dans un contexte de « fragilité psychologique voire psychiatrique ».
Par ailleurs, « à chaque fois qu'il apparaîtra nécessaire pour disposer d'une évaluation globale de la personnalité et de la situation du mineur », le recueil de renseignements socio-éducatifs (RRSE) devra être requis par les services de la protection judiciaire de la jeunesse (au-delà des cas dans lesquels il est obligatoire).
En outre, le garde des Sceaux rappelle les mesures pouvant être prononcées (stage de citoyenneté…). Invoquant la loi du 23 juin 2025, il encourage notamment la mobilisation de la mesure de couvre-feu « dans une logique de prévention, notamment pour contribuer à lutter contre le port d'armes blanches ».
Son mot d'ordre : apporter une « réponse pénale rapide » et « adaptée au profil du mineur ».
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