La Fédération nationale des associations de directeurs d’établissements et de services pour personnes âgées (Fnadepa) présente 25 propositions « pour réformer durablement l’accompagnement du Grand âge ».
Elle plaide notamment pour « un big bang » de la gouvernance en confiant aux agences régionales de santé (ARS) « la gouvernance exclusive du secteur du grand âge », à savoir les Ehpad, les résidences autonomie et les services d’aide à domicile (Saad et Ssiad). Elle appelle à les transformer en « agences régionales de santé et de l’autonomie (ARSA) » dont l’actuel conseil de surveillance deviendrait un conseil d’administration qui intégrerait les représentants des usagers, des gestionnaires mais aussi des conseils départementaux.
Nul doute que cette proposition sera rejetée par l’Assemblée des départements de France (ADF) qui espère, à l'inverse, devenir le « pivot des politiques médico-sociales » dans le cadre de la future réforme de la décentralisation (projet de loi « 4D »).
Les autres propositions de la Fnadepa portent sur le renforcement de l’attractivité des métiers, l’optimisation du parcours de vie des personnes âgées ou la réforme de l’aide sociale à l’hébergement.
Alors que le projet de loi Grand âge et autonomie est reporté à la fin de la crise sanitaire, la Fnadepa entend, à travers cette plateforme, « interpeller les futurs candidats à l’élection présidentielle de 2022 », a précisé Jean-Pierre Riso, président de la fédération, le 10 mars, lors d'une visioconférence.