menuMENU
search

Le Media Social - A chaque acteur du social son actualité

Brève16 janvier 2023
Réagir
Réagir
Imprimer
Télécharger

Le délicat chiffrage des maltraitances sur enfants

« Un enfant meurt tous les 5 jours dans son environnement familial. » La statistique, accablante, est régulièrement répétée par Charlotte Caubel, depuis son arrivée au secrétariat d'État chargé de l'Enfance, ainsi que par le gouvernement

De fait, ce type de données peut aider à « mieux répondre à ce phénomène », comme le relève l'Observatoire national de la protection de l'enfance (ONPE), dans une note introductive sur les chiffrages des « maltraitances infantiles intrafamiliales ». Sans revenir sur la statistique gouvernementale, l'organisme y souligne cependant toutes les questions soulevées par ces quantifications.

En effet « un chiffre global et unique de la maltraitance intrafamiliale n'existe pas et ne peut pas exister », développent les auteures. Violences physiques, sexuelles, conjugales ou psychologiques : différents types de mauvais traitements sont à mettre en lumière. Et leurs évaluations mêmes peuvent diverger, selon la période considérée, la population observée, ou encore l'origine des données (des statistiques policières aux enquêtes en sciences sociales).

Même à l'aide sociale à l'enfance, « il apparaît particulièrement difficile de connaître avec précision la part d'enfants protégés ayant subi des maltraitances familiales » : seule peut faire foi une étude de 2009, menée par Isabelle Frechon dans deux départements. De fait, 35 % des 809 enfants observés y avaient été pris en charge pour un motif de maltraitance, à commencer par des violences physiques – les autres ayant pu être suivis pour éducation défaillante, problèmes de comportements ou encore conflits familiaux.

À lire également : 

ABONNEMENT
Accédez à l'intégralité de nos contenus
  • Articles & brèves
  • Vidéos & infographies
  • Longs formats & dossiers juridiques
  • Reportages & enquêtes
Découvrez nos offres