De 1 000 à 1 500 € de prime pour les personnels sociaux et médico-sociaux mobilisés contre le Covid-19 en 2020 : si l'arbitrage a été clair pour les professionnels « relevant des compétences et des financements de l'État », « de nombreuses incertitudes demeurent concernant celles et ceux qui dépendant des conseils départementaux ». Le constat a été établi « à quelques jours de la clôture des comptes des collectivités », fin décembre, par l'Uniopss, l'union des associations de solidarité.
Car si Brigitte Bourguignon s'est félicitée de voir une prime engagée pour les salariés de l'aide à domicile par « 100 départements » , avec la participation de l'État, l'Uniopss souligne que « sur le terrain, ces annonces n'ont pas encore nécessairement de traductions concrètes ». Du reste, la prime ne doit pas dépasser 750 € dans une dizaine de départements, tandis que la Loire et le Jura ne la verseront pas.
Quant aux salariés de la protection de l'enfance, leur éventuelle prime « a été laissée à la seule appréciation des présidents de conseils départementaux ». Or « cela génère de nombreuses inégalités », puisque seule une moitié l'aurait octroyée, pour des montants de 250 à 1 000 €, avec des cibles plus ou moins resserrées. Et « des conclusions similaires peuvent être tirées pour des établissements du champ de l'autonomie »...
Contre ces « inégalités de traitement », l'Uniopss appelle l'État à garantir une prime pour tous les professionnels de première ligne.