La Journée internationale des personnes handicapées du 3 décembre est l'occasion pour les associations de dresser le bilan de cette année anniversaire, 20 ans après la loi de 2005. Et le tableau est plutôt sombre.
« L'année 2025 s'achève avec un goût amer », regrettent ainsi le Collectif handicaps et le Conseil français des personnes handicapées pour les affaires européennes et internationales (CFHE), qui jugent que les droits des personnes handicapées et ceux de leurs proches « continuent d'être bafoués ».
Les deux organisations considèrent en effet que « notre société ne cesse d’échouer à garantir la pleine participation sociale des personnes en situation de handicap » et « appellent [...] à se mobiliser pour un avenir plus juste, solidaire et inclusif ».
Membre du Collectif handicaps, l'Uniopss demande aux pouvoirs publics de prendre en compte plusieurs « priorités ». En particulier, la garantie de l’égalité territoriale doit être un « préalable » à tout transfert de compétences entre l’État et les départements.
Les autres points d'attention concernent l’accessibilité universelle, la liberté de choix des personnes et la protection du pouvoir d’achat des personnes en situation de handicap « pour éviter leur précarisation ».
Et alors qu'une conférence nationale du handicap (CNH) est annoncée pour 2026, l'Uniopss exhorte le gouvernement à « dresser un bilan des actions engagées suite à la CNH 2023 », en particulier la mise en œuvre du remboursement intégral des fauteuils roulants par la Sécurité sociale.
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