« Je ne vous laisserai pas dire que nous abandonnons les pauvres en France […]. Il n'y aura pas de suppression des CCAS [centres communaux d'action sociale] comme vous voulez le laisser penser », a annoncé François Rebsamen, ministre de l'Aménagement du territoire et de la Décentralisation à l'Assemblée nationale, le 10 juin.
Il a assuré qu'« il n'a jamais été question de supprimer les CCAS », ni de les rendre facultatifs dans les communes de plus de 1 500 habitants. « Ce qui avait été envisagé dans le cadre du "Roquelaure de la simplification" [...] était de donner aux élus locaux un maximum de liberté dans leur mode de gestion, et de renforcer la libre administration des collectivités locales », a-t-il ajouté.
L'Union nationale des centres communaux d'action sociale (Unccas), qui s'était mobilisée le même jour pour « exiger le retrait de la mesure », a salué la décision du ministre pour avoir « renoncé à déposer un amendement gouvernemental » en ce sens.
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