Deux jours après le lancement du « Roquelaure de la simplification de l'action des collectivités » le 28 avril au ministère de l'Aménagement du territoire et de la décentralisation, l’Union nationale des centres communaux d’action sociale (Unccas) dénonce la suppression annoncée de l'obligation de mettre en place des centres communaux d'action sociale (CCAS) dans toutes les communes.
Présentée comme une mesure de « simplification », elle constitue « un risque de recul grave pour la politique sociale de proximité », s'insurge l'Unccas dans un communiqué du 30 avril.
L'organisation rappelle que les CCAS sont un « des outils structurants, efficaces, et identifiés localement, garants de la solidarité au quotidien ». Elle souligne par ailleurs que « ce sont des établissements publics autonomes », dotés d'une personnalité morale, d’un budget propre et d’un conseil d’administration.
Leur disparition pourrait entraîner des « ruptures de parcours, une dilution des responsabilités, une perte de confidentialité et une complexification des démarches », ajoute l'Unccas, qui s'étonne par ailleurs de « ne pas avoir été consultée sur une réforme aussi lourde de conséquences ».
L'Unccas demande le « retrait de [cette] disposition » et « l’ouverture d’une véritable concertation avec les acteurs concernés, dans le respect des territoires et des usagers. »
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