À travers l'examen de dix projets menés dans trois départements, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) livre une analyse des actions menées par les communes en matière sanitaire et sociale. Le rapport met en évidence "la complexité de l’écosystème" dans lequel se positionne le bloc communal qui ne peut répondre seul à la demande sociale.
Que font les communes en matière d’action sociale ? Alors que les centres communaux d’action sociale (CCAS) sont dans le viseur du gouvernement et de ses ambitions de simplification, un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) présente la réalité des politiques sociales et sanitaires menées par sept communes et établissements publics de coopération intercommunale (EPCI).
De ces explorations de l’action sociale dans le Gard, le Jura et la Vendée, le rapport (dont l'un des coauteurs est Matthieu Angotti) tire une analyse éclairante sur l’engagement des communes dans les politiques sociales qu’elles peuvent choisir ou non de privilégier. Rappelons en effet que les communes exercent peu de compétences obligatoires en matière d’action sociale mais qu’elles peuvent mobiliser la clause de compétence générale pour investir ces sujets.
Et la plupart le font, comme la déjà montré l’enquête de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) sur l’action sociale des communes et intercommunalités (Asco) en 2017 qui sera d’ailleurs reconduite en 2025.