En 2022, on comptait environ 475 000 aides à domicile (des femmes à 93 %). L'année précédente, selon une étude de la Drees, leur salaire mensuel en équivalent temps plein (EQTP) se montait à 1 470 €. En comparaison des autres professionnelles du social, leur salaire était inférieur de 20 %. Il faut noter quelques différences selon le statut des professionnelles : celles qui travaillent pour le public (1 570 €) sont mieux rémunérées que celles du secteur associatif (1 470 €) et commercial (1 380 €).
Mais ces chiffres restent assez théoriques : du fait des temps partiels, les aides à domicile ont gagné en moyenne 7 040 € en 2021. Là aussi, des différences existent notamment selon l'ancienneté : les salariées âgées de 25 à 39 ans ont touché en moyenne 6 920 € alors que les 50-54 ans ont reçu 8 230 €.
À noter qu'une aide à domicile sur deux cumule son activité avec un autre travail (notamment chez un particulier employeur) si bien que le revenu moyen de l'ensemble des aides à domicile est quasiment de 9 000 €.
Quant aux 156 000 salariées chez un particulier employeur, leur revenu s'est limité en 2021 à 4 100 €. « Les salariées des particuliers employeurs travaillent en moyenne 420 heures sur l’année en tant qu’aide à domicile, contre 1 080 heures pour celles du secteur public et 780 pour celles du secteur privé hors particuliers employeurs », note la Drees
Pas étonnant dès lors si les deux tiers des aides à domicile chez un particulier employeur exercent une autre activité. En cumul, leur revenu salarial (7 380 €) est supérieur à celui des aides à domicile employés par une structure (7 040 €).
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