Alors que la Convention citoyenne sur la fin de vie doit rendre son avis le 19 mars, le Collectif handicaps craint que les personnes handicapées « qui ne peuvent ni s’exprimer, ni se représenter elles-mêmes » soient oubliées du débat public.
En effet, « comment accompagner ces personnes qui ont, comme tout citoyen, droit à une mort dans la dignité ? Peut-on prendre la décision pour autrui ? », s’interroge le collectif, qui regrette que les questions éthiques relatives à ce public particulier n’aient, à ce stade, pas été abordées.
Dans une contribution, il formule une série de revendications qui visent notamment à « protéger ces publics [qui ne peuvent s’exprimer] des décisions hâtives d’engendrer la mort ». En effet, « les préjugés sur le handicap et le manque de moyens du système de santé – en particulier des soins palliatifs – ne doivent pas orienter ou précipiter les décisions du corps médical », prévient-il.
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