La CNCDH émet plusieurs recommandations pour "mieux accompagner la fin de vie". Elle préconise en particulier de laisser du temps aux professionnels sociaux et médico-sociaux pour être à l'écoute des personnes accompagnées, et échanger entre eux.
« La crise sanitaire a rappelé les lacunes du système sanitaire et médico-social en matière d’accompagnement de la fin de la vie ». Tirant parti des enseignements de cette période particulière, la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) formule, dans un avis du 17 février, une quinzaine de recommandations pour « mieux accompagner la fin de vie ». Certaines d'entre elles concernent les professionnels du secteur social et médico-social.
Valoriser les interactions humaines
« Remettre de l’humain et valoriser les interactions humaines sont peut-être la leçon la plus importante à retenir de la crise sanitaire », souligne la CNCDH. En institution, en particulier, les résidents sont confrontés à la mort de leurs pairs, ce qui « peut générer des angoisses, des questionnements et tout du moins le besoin d’en parler et de disposer de rituels, internes aux établissements, permettant d’honorer les défunts ».