Les résidences autonomie sont « oubliées des mesures prises par l’État et les départements, en matière salariale comme économique », déplorent huit organisations nationales (AD-PA, Fehap, Fnadepa, Fnaqpa, Mutualité française, Synerpa, Uniopss), dans un courrier adressé le 30 avril aux ministres Olivier Véran et Brigitte Bourguignon.
Tout d’abord, les professionnels travaillant dans ces structures sont exclus des accords du Ségur de la santé. Conséquence, « le climat se dégrade » dans les établissements dans lesquels les professionnels sont « mutualisés entre Ehpad et résidence autonomie » car seulement certains ont vu leurs rémunérations revalorisées.
Par ailleurs, ces professionnels « ne peuvent prétendre à la reconnaissance en maladies professionnelles des pathologies liées au Covid » car ils ont été également « oubliés » du décret du 14 septembre 2020.
Ainsi, outre l’élargissement du Ségur aux 17 000 professionnels des résidences autonomie, les huit organisations réclament leur intégration dans la liste des structures pouvant demander la reconnaissance en maladies professionnelles des pathologies liées au Covid-19.
Enfin, face aux difficultés économiques importantes liées à la crise sanitaire » (recrutement et heures supplémentaires, achat d’équipements, nouvelles entrées suspendues…), elles demandent la mise en œuvre « d’un mécanisme de tarification exceptionnelle, en lien avec l’Assemblée des départements de France (ADF), afin de compenser les surcoûts et les pertes de recettes ».
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