En 2023, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) a lancé une recherche-action sur la mise en œuvre des contrats d'engagement jeune (CEJ) pour les jeunes en rupture (c'est-à-dire les plus précaires), pour laquelle elle a missionné l'Agence nationale des solidarités actives (Ansa).
Le rapport intermédiaire, diffusé le 8 février, révèle que ce dispositif « apparaît comme une réponse pertinente face aux besoins de mobilisation et d'accompagnement renforcé des jeunes en rupture ».
En outre, il permet de développer les coopérations entre les acteurs de terrain, ce qui contribue à « l'enrichissement » des pratiques d'accompagnement. Les professionnels peuvent ainsi « se recentrer sur leur cœur de métier : l’accompagnement social global reposant sur le respect de l’adhésion du jeune, sa temporalité, ses besoins et ses aspirations ».
Le rapport fait néanmoins état de certaines « imperfections » qui complexifient le travail auprès des jeunes, notamment en ce qui concerne la temporalité du dispositif (besoins d'un accompagnement plus long que prévu par exemple).
Au regard de ces éléments, la FAS formule plusieurs recommandations (augmentation de l'allocation CEJ, etc.) afin que le CEJ pour les jeunes en rupture « puisse atteindre pleinement les objectifs fixés par les pouvoirs publics ».
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