Un décret publié au Journal officiel le 30 septembre confirme l'entrée en vigueur d'une partie de la réforme de l'assurance chômage ce 1er octobre.
Le nouveau mode de calcul du salaire journalier de référence (SJR), dont dépend le montant de l'allocation, est donc applicable. Tout comme les nouvelles modalités de fixation de la durée d’indemnisation. Objectif, selon la ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion : « lutter contre le recours excessif aux contrats courts », qui ont « explosé de 250 % en 15 ans ».
La réforme prévoit la prise en compte des périodes d’inactivité pour calculer la durée et le montant de l’indemnisation. Si la durée d'indemnisation devrait augmenter, le montant de l'allocation, lui, devrait diminuer pour près des deux tiers des demandeurs d'emploi, selon les chiffres de l'Unédic diffusés au printemps dernier.
Précisons que le Conseil d'État doit encore se prononcer sur le fond de ces dispositions, qu'il avait suspendues en urgence au mois de juin, à la demande de plusieurs syndicats, du fait des « incertitudes sur la situation économique ». En parallèle, les organisations syndicales devraient déposer un nouveau recours devant le Conseil d'État contre ce nouveau décret.
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