La Fédération des acteurs de la solidarité vient de rendre public le second volet de son enquête sur le sans-abrisme au féminin. Face à des situations de plus en plus nombreuses et marquées par la violence, le document montre que les structures d'accueil ou de maraude sont souvent démunies, faute de personnel et de formation.
Depuis le Sénat jusqu'aux associations telles Aurore ou France terre d'asile, les études et rapports se succèdent sur les évolutions du sans-abrisme. Tous indiquent une montée de la présence à la rue des femmes et également – fait très inquiétant – des enfants.
D'où cette question essentielle : l'hébergement d'urgence qui a été pensé pour des hommes, très souvent seuls, peut-il répondre aux besoins spécifiques des femmes encore plus cabossées par la rue ?
200 réponses
Après avoir interrogé les services intégrés d'accueil et d'orientation (SIAO), la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) s'est tournée vers les équipes de la veille sociale qui accueillent les sans-abri ou vont à leur devant via les maraudes.
Presque deux cents structures ont répondu à cette enquête, avec une représentation inégale de tous les territoires : Paris (13 % des réponses), mais aussi l'Hérault et les Yvelines sont particulièrement présents.