À l’occasion de la Journée mondiale du refus de la misère qui a lieu chaque année le 17 octobre, les Petits Frères des Pauvres alertent sur la précarité des aînés. « Deux millions de personnes âgées vivent sous le seuil de pauvreté », rappellent-ils, plaidant pour des « actions concrètes », parmi lesquelles la revalorisation du minimum vieillesse au niveau du seuil de pauvreté (1 216 €) et la suppression de la récupération sur succession de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), « facteur de non-recours aux droits ».
De son côté, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) souligne que « les associations de solidarité, en première ligne face à ces réalités, doivent faire face à une hausse constante des besoins, alors que les moyens ne cessent de diminuer. 30 % d’entre elles sont menacées de disparaître à la fin de l'année 2025. Cette fragilisation du secteur associatif met en péril l’accès aux droits, la justice sociale et la dignité des personnes. »
À noter que cette année, le collectif Refuser la misère France, qui rassemble plusieurs associations, dont ATD Quart Monde et la Ligue des droits de l’homme, met en lumière la « lutte contre la maltraitance sociale et institutionnelle. »
Il s'agit de « deux dimensions cachées de la pauvreté qui prennent en compte la façon dont sont perçues les personnes qui vivent la pauvreté dans la société et les institutions : stigmatisation, préjugés… Une perception biaisée qui aboutit à des situations intolérables pour celles et ceux qui les vivent. »
Des mobilisations sont organisées partout en France. Un rassemblement est prévu, comme chaque année, sur le Parvis des Droits de l’Homme (Trocadéro) à Paris, à partir de 15 h 30.
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