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Article05 avril 2022
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Protection de l’enfance : les programmes des candidats à la loupe

À cinq jours du premier tour de l’élection présidentielle, nous poursuivons le dépouillement des professions de foi des douze candidats. Au programme aujourd’hui, l’aide sociale à l’enfance et la protection judiciaire de la jeunesse.

Si les mineurs ne votent pas, leurs parents n’en restent pas moins des électeurs potentiels… Et après la médiatisation de certaines dérives de la protection de l’enfance, ces dernières années, des candidats prennent enfin position, dans cette campagne présidentielle, non seulement sur l’aide sociale à l’enfance (ASE) mais aussi sur la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ).

À vrai dire, lorsque les concurrents s’aventurent sur ce terrain dans leurs publications, ils ne sont pas toujours des plus précis : tandis qu’Anne Hidalgo annonce une « ambitieuse politique de protection de l’enfance, contre les abus sexuels, l’inceste », Valérie Pécresse promet de « renforcer et confier » aux départements « les services de protection maternelle et infantile, de la protection de l’enfance » – qui pourtant relèvent déjà de leurs compétences.

Jusqu'à 21 ou 25 ans

Yannick Jadot argumente davantage lorsqu’il entend faire « de la protection de l’enfance une priorité » : il compte notamment rendre « obligatoire l’encadrement diplômé d’État dans les lieux d’hébergement et d’accompagnement » et élargir le droit à être protégé pour les jeunes « de 18 à 21 ans en danger » – même si la loi du 7 février 2022 le prévoit déjà, pour les jeunes majeurs n’ayant pas de ressources ou de soutien familial suffisants.